Saint Winoc : 1300 ans

Les villes de Wormhout et de Bergues organisent conjointement des concerts, conférences et expositions dans le cadre des 1300 ans de saint Winoc. Festivités organisées avec le Comité flamand de France, l’université catholique de Lille et l’Institut de recherches historiques du Septentrion, CCHF et le Département.

La dernière exposition sur saint Winoc remonte fin 2013 dans le cadre des cérémonies marquant le centenaire de la fondation du diocèse de Lille. Les organisateurs (La médiathèque municipale de Wormhout, le Comité flamand de France, l’association mémoir et patrimoine de Warhem) avaient prévu une soirée spécialement dédiée à saint Winoc, en mairie.

Fin septembre 2017, dans le cadre des 1300 ans de la mort de Winoc, de nouvelles manifestations sont organisées pour évoquer la vie de cet homme d’origine armoricaine, issu d’une famille celtique avec des ancêtres en Grande-Bretagne. Il voit le jour vers 640, à Gaël (aujourd’hui Saint-Méen-le-Grand en Ille-et-Vilaine) dans une famille aisée, voire noble. Il grandit avec de nombreux frères et sœurs. Son instruction lui est donnée par les moines de Gaël. Il quitte sa famille. Ses trois compagnons et lui arrivent à Sithiu (devenue Saint-Omer) où ils sont admis au monastère dirigé par Bertin. Cette communauté comprenait à l’époque 200 moines. Winoc et ses compagnons furent rapidement des modèles d’abnégation et d’ascétisme.
En 685, Bertin lui confie la mission de venir à Wormhout pour créer une nouvelle communauté afin d’y recevoir les pèlerins et les pauvres de passage. Il y meurt en 717. Il est enterré dans son église. Pluls tard, ses reliques connaîtront de nombreuses vicissitudes avec de nombreux transferts. En 846, face aux menaces d’invasions normandes, sa dépouille est transférée à Sithiu où l’évêque de Thérouanne (le futur saint Folquin) le cache avec les reliques de saint Omer et de saint Bertin. L’abbaye est saccagée en 860.